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Sur les pas du p’tit Poucet... La Turquoise Tibet

Sur les pas du p'tit Poucet... La Turquoise du Tibet

Présentation :

https://danslabesaceduptitpoucet.com/collections/turquoise

Sur les pas du p’tit Poucet... La Turquoise Tibet

Nom :

  • Turquoise.

Étymologie : 

  • Du nom de la Turquie, d'où les premières turquoises sont arrivées en Europe (Tavernier, 1678).

Groupe, Famille : 

  • Groupe des Turquoises.

Couleur : 

  • Bleu, Bleu clair, Bleu-Vert foncé, parfois Vert pomme à Vert clair, parfois Vert-gris à Verdâtre (Turquoise déshydratée).

Lustre :

  • Résineux, Terreux, (Vitreux sur les cristaux).

Origine : 

  • Iran, Egypte, Chine, Tibet, Etats-Unis, Pologne, Brésil, Mexique etc.

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Système cristallin : 

  • Triclinique.

Composition chimique : 

  • Turquoise: Cu2+Al6(PO4)4(OH)8.4H2O forme une série avec Chalcosidérite : Cu2+Fe3+6(PO4)4(OH)8.4H2O | Coloration: Bleu: Cuivre sous forme Cu2+ en coordination octaédrique | Vert: Fer sous forme Fe3+ et Cuivre sous forme Cu2+.

Transparence : 

  • Très généralement Opaque | Parfois agrégats Translucide | Cristaux Transparent très rares.

Densité : 

  • 2.60 à 2.90 (Tur. Iran: 275-2.85; Tur. USA: 2.6-2.7; Tur. Chine: 2.70; Tur. Israel: 2.56-2.70; Tur. Sinai: 2.81; Tur. Tibet: 2.72; Tur.Brésil: 2.40-2.65) Cristaux: 2.84.

Dureté : 

  • 5 à 6.

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Clivage : 

  • Nul.

Cassure : 

  • Conchoïdale, Irrégulière.

Couleur du trait : 

  • Blanc.

Résistance au choc :

  • Fragile.

Résistance à la chaleur : 

  • Mauvaise (se déshydrate).

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Sur les pas du p’tit Poucet... La Turquoise Tibet Mise en garde particulière sur les contrefaçons :

De nombreuses contrefaçons et imitations se trouvent sur le marché ainsi que sur internet. Il est donc très important de distinguer le vrai du faux. Le imitations les plus connues sont les magnésite et les howlite teintées.

Se reporter à l'article annexe : "Les Turquoises entre vrai et faux"

https://danslabesaceduptitpoucet.com/blogs/infos/les-turquoises-entre-vrai-et-faux

La Turquoise à travers le monde et l'histoire :

Le nom de la pierre nous vient du XVIème siècle et provient plus exactement du français "pierre turque" car c'est au cours des croisades qu'elle fut le plus connue en occident et parce que c'est par la Turquie qu'elle nous parvint. La turquoise est rare et précieuse pour sa qualité et la beauté de ses couleurs. Elle a été très appréciée et utilisée comme pierre précieuse et ornementale durant des siècles pour sa couleur sans nulle pareille. 

La turquoise est un minéral très tendre, qu'il est facile à couper et de sculpter. Elle peut être polie pour donner un lustre cireux. Cependant, la couleur de la turquoise peut se détériorer avec le temps et changer, ce qui explique les teintes plutôt ternes de certains objets mésoaméricains fabriqués dans ce matériau qui ont survécu jusqu'à aujourd'hui.

Devenue très populaire sur le marché, on peut hélas voir de nos jours bons nombres d'imitations, parfois très difficiles à détecter, même par les experts et de nombreuses autres fort heureusement très facilement décelable quant à leur niveau très grossier d'imitation. Ci-dessous quelques exemples d'imitations plus ou moins grossières. 

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La turquoise est une espèce minérale opaque composée de phosphate hydraté de cuivre et d'aluminium, lui donnant sa couleur bleue. La couleur verte qu'elle arbore parfois est le résultat d'impuretés de fer qui remplacent l'aluminium, cependant la turquoise peut aussi changer de couleur est virer au vert au contact de la transpiration (à moins qu'elle n'ait été  préalablement stabilisée) cela étant dû à une oxydation du cuivre dont la turquoise est dotée. En fonction de l'épuisement des mines mais surtout du prix élevé des vraies turquoises, on voit de plus en plus d'imitations apparaitre sur le marché. Depuis l'époque égyptienne à travers le procédé de faïence, l'homme s'est imiter la turquoise. De nos jours, on utilise des techniques de porcelaine, de plastique (pressé, collé et teinté) ou de teinture de minéraux présentant des caractéristiques visuelles similaires.
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On trouve notamment la turquoise viennoise qui résulte de la compression de phosphate d'aluminium, ou la turquoise néolithique qui est un mélange de bayerite et de phosphate de cuivre. Ces produits restent relativement identifiables que ce soit physiquement ou chimiquement, mais en 1972, Pierre Gilson présenta une vraie turquoise synthétique, seulement reconnaissable à la composition chimique de ses liants. Elle présente les couleurs et les veines de la turquoise Nevada naturelle. L'imitation la plus courante est l'utilisation de la pierre de howlite ou la magnésite, très similaire physiquement, et teinte. D'autres minéraux sont utilisés comme la calcédoine, le jaspe, le marbre, la variscite et la faustite, mais sont moins proches de la réalité. 
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Dans toute l'antiquité et à travers tous les peuples et toutes les civilisations, la Turquoise était très prisée et appréciée. Elle était considérée comme une marque de puissance et parfois même de pouvoir et de richesse : elle a d'ailleurs été utilisée par les gouverneurs égyptiens ainsi que les Aztèques et autres cultures précolombiennes, Perses, Mésopotamiennes, Indiennes et Chinoises. La turquoise est exploitée en Iran, pays connu sous le nom de Perse en ce temps, depuis plus de 2000 ans. Elle y était alors appelée "Pirouzeh" qui signifie "victoire" puis "Firouzeh" après la conquête arabe. 
Dans l'empire Perse, une croyance répandue menait à penser que l'on pouvait défier et déjouer la mort et être immortel par le simple fait de porter une amulette sur soi. On pensait aussi que son changement de couleur prévenait de l'approche d'un grand malheur alors qu'en réalité son changement de couleur est dû à une oxydation du cuivre dont elle est partiellement composée, au contact de l'acidité de la transpiration.
Dans les palais iraniens, les coupoles sont souvent décorées de turquoise symbolisant le ciel sur la terre. Depuis au moins la première dynastie de Pharaons, elle était exploitée par les Egyptiens dans les mines de la péninsule du Sinaï. Cette turquoise se caractérise par des tons verts qui sont ceux de la Turquoise d'Afrique. On la retrouve également dans de nombreux objets de rites ou d'ornement ou même de bijoux, au travers de nombreuses civilisations à travers les âges, surtout appartenant à la noblesse.
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Un des exemples les plus connus est sans nulle doute le masque de Toutankhamon, incrusté de cette pierre ainsi que de Lapis-Lazuli. Mais nous avons tous en mémoire aussi des pièces de rite ou d'ornement ainsi que des nombreux bijoux en turquoise que ce soit en Asie et au Tibet ainsi que dans les diverses civilisations Maya, Inca ou aztèque. En Egypte, la turquoise était associée à Hathor, la déesse de l'amour, la beauté, la musique, la maternité et de la joie. C'est par la Turquie, lors des croisades que ces pierres revenaient sur l'Europe. Elle était particulièrement importante pour les cavaliers turcs qui pensaient qu'elle protégeait leur cheval des chutes. Le romain Pline l'Ancien la nommait Callais. La turquoise serait l'une des pierres du pectoral d'Aaron décrit dans la Bible (Exode 28) Selon les interprétations qui en sont faites.
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Sur le continent américain, les Aztèques la nommaient Teoxihuitl. Elle fut utilisée dans la réalisation de nombreux objets, notamment cérémoniaux, sous forme de mosaïques mêlant turquoise, or, quartz, malachite, jade, corail… On retrouve des objets tels que des masques (dont certains utilisent un crâne humain comme base), des couteaux, des boucliers…

Durant l'époque de l'ancienne Mésoamérique, la turquoise fut un des matériaux les plus prisés et peut-être même le plus apprécié de tous pour la fabrication des objets d'art sacrés et décoratifs tels que les masques, les bijoux ainsi que les costumes des grands chefs et des grands prêtres. La turquoise étant très rare, elle en était que plus prisée encore à cette période, elle était importée et était donc une des marchandises recherchées faisant partie du commerce, les plus belles provenant d'ailleurs du sud-ouest américain. La turquoise était associée à des divinités comme le dieu du feu Xiuhtecuhtli, aussi connu sous le nom de "Seigneur Turquoise".

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Masque de Xiuhtecuhtli (détail) The British Museum

                                                                                                                                                Bien que l'on ait trouvé des turquoises datant de la période préclassique (2e-1er millénaire avant notre ère), le commerce régional de ce matériau n'a réellement commencé de manière significative qu'au début de la période postclassique (à partir de 1000 de notre ère).

La plupart des turquoises utilisées dans les cultures mésoaméricaines provenaient de ce qui est aujourd'hui le Nouveau-Mexique, plus précisément de la région de Cerillos, comme l'indique l'analyse chimique des artefacts. La turquoise était disponible dans le nord du Mexique, mais sa qualité était inférieure à celle de la pierre du Nouveau-Mexique. Des biens mésoaméricains comme des plumes d'oiseaux exotiques servaient de monnaie d'échange. L'importance de la turquoise dans le commerce régional était telle que les routes reliant la Mésoamérique au Sud-Ouest américain ont été comparées aux routes de la soie reliant la Chine à l'Europe et ont été appelées la "route de la turquoise".

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Des fresques murales réalisées entre le 11ème et le 12ème siècle, représentant les dieux portant de la Turquoise sont visibles à Tulum par exemple sur la côte est de la péninsule du Yucatan, dans le sud du Mexique. Ces fresques sont les représentations de l'art mésoaméricains. Elles sont d'ailleurs partiellement peintes à l'aide de turquoise car tout comme le Lapis-Lazuli en d'autres lieux, la turquoise réduite en poudre constituait un excellent pigment de peinture.

Les Toltèques, civilisation qui vécut au centre du Mexique entre le 10ème et le 12ème siècle, furent les tous premiers à utiliser la turquoise de manière intensive dans leur quotidien. Elle était d'ailleurs aussi utilisée comme base de pigment naturel pour peindre la plupart des représentations de l'époque comme sur le site de Tulum. Elle était alors réduite en poudre fine afin d'être utilisée directement ou mélangée à notre base.
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Cependant elle était également très appréciée et donc recherchée et utilisée par d'autres cultures comme les Mayas, les Tarasques et les Aztèques (alias Mexicas).

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Pendentif aztèque en turquoise British Museum

                                                                                                                                              Bien que largement réservée aux souverains, élites politiques, religieuses et militaires, la turquoise était récoltée en grande quantité, comme le démontrent les fouilles de Casas Grandes (alias Paquimé) menées par Charles Di Peso, qui ont mit à jour des entrepôts remplis de ce précieux minéral. D'autres entrepôts de turquoises découvert à Alta Vista, dans le nord-ouest du Mexique (où il n'y a pas de gisements locaux), montre que le niveau de production était très important. À Alta Vista, il a été prouvé que le minerai était collecté puis transformé en petites tuiles finies pour être distribuées ailleurs en Mésoamérique. Le fait que la turquoise était réservée à l'élite de la société est démontré par les tombes d'Alta Vista où elle était déposée avec d'autres matériaux précieux dans de riches tombes indiquant clairement que l'occupant appartenait aux échelons supérieurs de la communauté. Les sites mayas comme Chichen Itza ont également démontré que la turquoise était importée. Les souverains aztèques incluaient la turquoise non travaillée dans la liste des biens qu'ils récoltaient en guise de tribut de la part des tribus conquises. 

Les artisans capables de fabriquer et sculpter des objets d'art à partir de matériaux comme les coquillages et les turquoises étaient très privilégiés dans les cultures méso-américaines. Ils étaient logés dans une partie distincte du palais royal de la capitale aztèque de Tenochtitlan, le totocalli ou "maison des oiseaux".

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Couteau de cérémonie aztèque Trustees of the British Museum 

                                                                                                                                                  Couramment utilisée comme matériau d'incrustation pour les armes de guerre ou de rituels tel que les glaives ou les boucliers, la turquoise était également utilisée pour la fabrication bijoux tels que les diadèmes, les colliers, les pendentifs, les bracelets, les ceintures, les pectoraux et les clous (couramment portés dans la lèvre inférieure par la noblesse). Elle pouvait être portée sous forme de perles sur diverses parties du corps ou comme ajout à des pièces de joaillerie plus complexes. En tant que mosaïque, la turquoise était utilisée pour recouvrir presque tout, des manches de couteau aux masques et bijoux. En général, le support de la mosaïque était en bois, les tesselles étant collées à l'aide de résine de pin.

La turquoise de part son aspect précieux, était utilisée dans les offrandes votives. À Chichen Itza par exemple, un cénote sacré des Mayas contenait de nombreux disques d'or et de turquoise jetés là pendant les cérémonies religieuses afin d'obtenir la protection des dieux. Des objets précieux fabriqués avec des turquoises ont été découvert lors de fouilles archéologiques dans les fondations des pyramides des temples méso-américains, parmi ces objets, le célèbre bouclier incrusté de turquoise dédié au dieu de la pluie Tlaloc, enterré sous le Templo Mayor de Tenochtitlan.

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Bouclier aztèque en turquoise The British Museum

La turquoise était si précieuse pour les anciens Mésoaméricains qu'ils l'associaient à plusieurs de leurs dieux auxquels ils en faisaient l'offrande lors de rituels religieux sacrés afin d'en obtenir la protection lors des guerres mais aussi pour obtenir l'abondance lors des récoltes.

Les prêtres mésoaméricains portaient eux-mêmes des masques incrustés de turquoise lors des cérémonies importantes comme la cérémonie aztèque du feu nouveau, connue également sous le nom de cérémonie de la liaison des années ou Toxhiuhmolpilia. Ce rituel n'avait lieu que tous les 52 ans, soit l'achèvement d'un cycle complet de l'année solaire aztèque (xiuhmopilli). Le but de ce rituel n'était autre que de renouveler le soleil et d'assurer un autre cycle de 52 ans. Au cours de la cérémonie, un grand prêtre, habillé en Xiuhtecuhtli et portant un masque turquoise, sacrifiait le cœur d'une victime vivante et tentait ensuite d'allumer un feu sacré dans la cavité thoracique désormais vide. Si le feu ne s'allumait pas, le soleil ne serait alors pas renouvelé et il n'y aurait donc pas de nouveau cycle de 52 ans. 

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Serpent à deux têtes aztèque British Museum

En bref, ce serait la fin du monde aztèque. L'association avec Xiuhtecuhtli et le temps explique pourquoi le symbole de la turquoise était un cercle avec un sablier en son centre. Un symbole alternatif pour la pierre semi-précieuse à la fin de la période postclassique était un quinconce (comme les cinq sur un dé), qui était également la façon dont les Aztèques voyaient leur univers.

Dans la culture aztèque, Xiuhtecuhtli était représenté portant une couronne turquoise pointue, un plastron et un bouclier en mosaïque. Xiuhtecuhtli étant associé aux guerriers, ces derniers portaient eux aussi des objets en turquoise, notamment des pectoraux en forme de papillons ou de chiens stylisés.

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Xiuhtecuhtli était associé aux souverains au cours de la période postclassique tardive (13e-16e siècles), et ceux-ci portaient également une couronne ou un diadème pointu en mosaïque de turquoise appliquée sur une feuille d'or, le xiuhuitzolli. Cette couronne était également un glyphe nahuatl et était utilisée pour représenter les souverains, les chefs militaires, les juges et le souverain aztèque Moctezuma I (r. de 1440 à 1469). Les souverains aztèques portaient également lors de leur cérémonie de couronnement le xiuhtlapilli tilmahtli, un manteau bleu décoré de morceaux de turquoise.

Les effigies des dieux étaient placées au sommet des pyramides des temples, et elles étaient souvent ornées de turquoises. La figure du dieu de la guerre Huitzilopochtli,  qui se trouvait au sommet du Templo Mayor de Tenochtitlan, était ainsi ornée. Les serpents de feu connus sous le nom de xiuhcoatl - Huitzilopochtli en porte un comme arme - étaient également censés avoir des peaux recouvertes de turquoise, et ces créatures sont donc souvent représentées comme telles dans l'art mésoaméricain.

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L'une des pièces d'art les plus remarquables de la période Mésoaméricaine est un masque en mosaïque de turquoise représentant le dieu du feu Xiuhtecuhtli, datant de 1400-1521. Le masque est en bois de cèdre avec des yeux en nacre, des dents en coquille de conque, et les paupières étaient autrefois recouvertes de feuilles d'or. La surface extérieure est constituée de centaines de carreaux de turquoise, ceux qui entourent les yeux, les sourcils, le nez et la bouche étant découpés avec une précision particulière. Le choix des nuances de couleur a été soigneusement étudié, avec des nuances plus claires et plus bleues utilisées là où la lumière accroche naturellement le visage, comme le nez, les joues et le front.

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Masque de Xiuhtecuhtli Trustees of the British Museum

Le masque était destiné à être porté soit par un imitateur de dieu lors de cérémonies religieuses, soit par une effigie du dieu, comme l'indique le petit trou de part et d'autre de la pièce dans lequel serait passé un cordon. Le masque faisait très certainement partie du trésor rapporté de Mésoamérique par le conquistador Hernán Cortés (1485-1547) et offert à Charles V, empereur romain germanique (r. de 1519 à 1556). Le masque est exposé en permanence au British Museum de Londres.

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 Serpent à deux têtes aztèque (détail) British Museum

Un autre chef-d'œuvre en turquoise, également conservé au British Museum, est un étonnant pectoral de serpent à deux têtes. Contemporaine du masque de Xiuhtecuhtli, cette pièce est encore une fois en bois de cèdre sculpté qui a été entièrement recouvert de petits carrés de turquoise. Les deux bouches rouges sont en coquille d'huître épineuse rouge, et les dents blanches sont en coquille de conque. Les yeux étaient autrefois incrustés d'un matériau comme la pyrite ou l'obsidienne, comme l'indiquent les traces restantes de cire d'abeille.

Cela aussi faisait probablement partie d'un costume de cérémonie, probablement en rapport avec le dieu serpent à plumes Quetzalcoatl. Le serpent était une image puissante et fréquemment utilisée dans l'art mésoaméricain car il représentait la régénération (puisque le reptile perd régulièrement sa peau). Le serpent à deux têtes ou maquizcoatl était considéré comme un mauvais présage, mais le nom est également associé à Huitzilopochtli, de sorte que cette pièce a pu être portée sur la poitrine d'un grand prêtre lié à ce dieu. L'œuvre mesure 17 pouces ou 43,3 centimètres de large.

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Crâne de Tezcatlipoca en turquoise Trustees of the British Museum

Un troisième chef-d'œuvre de turquoise qui a trouvé sa place au British Museum est un crâne humain (homme, âgé d'environ 30 ans) couvert de mosaïque pour représenter le dieu toltèque et aztèque Tezcatlipoca qui était étroitement associé à la création, à la guerre et au changement par le conflit. Il est possible qu'il ait été porté comme un ornement dorsal, bien que sa doublure intérieure et ses lanières en peau de cerf puissent suggérer le contraire. Le dieu était souvent représenté dans l'art avec une bande noire sur le visage, et celle-ci est ici représentée par des carreaux de lignite. Les yeux sont rendus en pyrite polie avec une conque blanche, tandis que la cavité nasale est recouverte d'une coquille d'huître épineuse rouge. Une fois de plus, les tuiles turquoise ont été façonnées de manière experte pour couvrir parfaitement les contours du crâne derrière elles.

Aux Etats-Unis, on suppose que la réalisation de bijoux (notamment des amulettes) de turquoise fut la principale activité et moyen de développement des indiens pueblos (en particulier des Anasazi).
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Les activités actuellement reconnues des autres tribus dont les navajos, ne dateraient que de 1880 par l'influence européenne. Les Apaches et les Navajos reliaient la pierre à Estsanatlehi, la déesse du changement ou "femme turquoise". Elle était la déesse des saisons. Les Apaches considéraient que si une turquoise était attachée à l'arc ou au fusil d'un guerrier ou d'un chasseur, celui-ci ne raterait jamais sa cible.
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Pour les indiens Sioux Lakotas, elle est associée à Whope, la déesse de la paix. Apparemment, elle fut inconnue en Inde avant la période Moghol et au Japon avant le XVIIIème siècle.En Europe, la turquoise devient surtout à la mode et devient très présente dans les années 1800 suite aux campagnes de fouilles archéologiques en Egypte et notamment la découverte de la tombe de Toutankhamon. Il surgit alors un style néo-égyptien dans l'architecture, les bijoux et autres objets qui la mettent sur le devant de la scène.

Propriétés et vertus :

Vertus sur le Plan Physique :

  • Renforce, régénère et détoxifie le corps.
  • Favorise la purification du sang.
  • Favorise la fertilité masculine si associée avec un grenat.
  • Favorise la fertilité féminine si associée à la pierre de lune ou à la chrysocolle.
  • Traite et régule les troubles hormonaux.
  • Renforce les yeux.
  • Renforce le foie et les fonctions hépatiques.
  • Renforce les glandes. 

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  • Favorise et accroit l’irrigation des tissus musculaires, notamment pour soigner les déchirures des ligaments et tendons.
  • Aide le corps à lutter contre les virus et infections bactériennes. 
  • Aide à lutter contre les polypes.
  •  Favorise la détoxification des toxines dans le corps, provenant des boissons alcoolisées, de la pollution, et autres poisons.
  • Favorise le système respiratoire et aide à lutter contre l'asthme.
  • Apaise les maux de gorge et atténue la toux.
  • Traite et apaise le rhume des foins idéalement en association avec du bois fossile.
  • Favorise le sommeil réparateur.
  • Apaise les migraines et maux de têtes.
  • Apaise les douleurs muscles, tendons, ligaments.
  • Aide à lutter contre les problèmes de bégaiement.
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    Vertus sur le plan psychologique émotionnel et mental :

    • Débloque la parole calme et réfléchie.
    • Facilite la communication et les échanges permettant de s'exprimer librement et sans crainte d'être jugé.
    • Apporte la sagesse, le calme et la sérénité.
    • Favorise la reconnexion à sa part humaniste, altruiste et généreuse.
    • Développe la créativité et les dons d'orateur.
    • Chasse la négativité et aide à lutter contre les cauchemars.
    • Favorise la pensée positive et apporte le bonheur et la joie.
    • Aide à lutter contre la dépression, le spleen et l'anxiété.
    • Favorise l'assurance et la confiance en soi.

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    Vertus sur le plan spirituel :

    • Favorise la transmutation des pensées et des énergies négatives.
    • Aide à se recentrer en douceur afin de retrouver le chemin de la paix intérieure, de la sagesse et de la sérénité.
    • Favorise et aide à la reconnexion aux plans angéliques.
    • Favorise le déblocage de la glande pinéale, siège du troisième œil qui renferme au premier niveau les capacités d'intuition et de discernement et à des plans supérieurs, à la médiumnité.
    • Intensifie la connexion avec les anges et les guides.
    • Excellente pierre de méditation.
    • Peut-être un bon soutien dans des rituels chamaniques ou pour des rituels de passage (utilisée par les passeurs d'âme.)
    • Chasse et dissout les implants les miasmes et les égrégores.
    • Purifie le karma négatif sur tous les plans.
    • Purifie l'aura ainsi que les différents corps énergétiques.
    • Apporte lumière et harmonie aux différents corps spirituels.
    • Intensifie et recharge les différents corps en énergie.
    • Aide à assurer la transition entre ce monde ci et le monde de l'invisible. Idéal pour les personnes en fin de vie.
    • Favorise et développe les dons et facultés psychiques et parapsychiques, tels que la voyance, la télépathie etc.
    • Favorise le voyage astral.

    - Élixir de turquoise :

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    • Placez quelques cristaux de turquoise dans un récipient rempli d’eau et laissez-le reposer à l’extérieur pendant toute la nuit afin qu’il baigne dans les rayons de lune. Ensuite, exposez-le en journée afin qu’il reçoive aussi les rayons du soleil. Le soir, versez le contenu du récipient dans votre bain, glissez-vous à l’intérieur et laissez les énergies réparatrices vous soigner.
    • Ce même élixir peut être utilisé pour soigner une entorse ou toute autre douleur musculaire. Il revigore aussi le corps en renforçant sa capacité à lutter contre les virus et les infections. De plus, il répare les tissus endommagés, et soulage les troubles cutanés dus au stress.
    • En ce qui concerne les migraines, trempez un tissu dans l’élixir et posez-le sur le front jusqu’à disparition de la douleur.
    • Vertus psychiques et psychologiques de la turquoise.

    Mise en garde particulière :   

    • Concernant l'utilisation en élixir, de par ses composants, il est conseillé de pratiquer un élixir en mode indirect ou dans le doute, de s'en remettre à un lithothérapeute.         

    Chakras :

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    • Chakra de la gorge.

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    • Chakra du troisième œil.

    Nettoyage, recharge, reprogrammation :

    • Nettoyage à l'eau claire de source ou eau filtrée (jamais de sel dans l'eau. Le sel altère la structure du minéral et l'abîme). Mettre le minéral en trempage toute une nuit dans un récipient en verre sans inscription, et ensuite le sortir au matin pour le rincer avec une nouvelle eau de source ou filtrée. 
    • Rechargement direct sur une druse de cristal ou d'améthyste, dans une géode de cristal ou d'améthyste. Vous pouvez également placer une douzaine de cristaux laser ou de roche en cercle (à la façon d'un cadran horaire), des pointes vers le centre, et placer vos minéraux au centre pour les recharger. Autre méthode, placer vos minéraux dans un bol chantant : bol tibétain ou de cristal, (sur un linge en coton pour éviter les vibrations bol / minéraux), faire ensuite sonner le bol afin d'emplir vos minéraux de cette énergie du son. Dernière méthode, placer vos minéraux sur un disque (bois ou minéral) gravé de la fleur de vie ou du sceau de Salomon ou toutes autres formes de géométries sacrées. 
    • Reprogrammation : La reprogrammation consiste non pas à dire à votre minéral ce qu'il doit faire ou non, mais à le mettre le minéral en résonance avec vous pour lui demander de faire ce qu'il doit faire, pour vous. La reprogrammation doit se faire après chaque nettoyage et doit rester simple. Exemple de reprogrammation : "Je demande à ce minéral de m'apporter toutes les vertus et bienfaits sur les différents plans, pour mon plus grand bien ainsi que pour le plus grand bien des personnes autour de moi." 

    Samuel Yeshua

    © Copyright 2002

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